Montréal, le 03 février 2020 – Plus de 35 organisations et regroupements
rejoignant 4000 organismes communautaires autonomes à travers le Québec
viennent de donner le coup d’envoi à une nouvelle phase de la campagne Engagez-vous pour le communautaire. Ils sont rassemblés aujourd’hui en
conférence de presse[1], au
Centre Saint-Pierre à Montréal, pour
exiger du gouvernement provincial qu’il libère le trésor public au bénéfice de
la population, en réinvestissant massivement dans le milieu communautaire, les services
publics et les programmes sociaux
. La conférence marque également le
lancement d’une série d’actions de sensibilisation des élus-es, qui
seront entreprises du 14 février au 14 mars, par les groupes communautaires
partout au Québec.

Une population appauvrie dans un Québec
en pleine richesse

Au cours des dernières décennies, les mesures
d’austérité budgétaire ont grandement fragilisé la population, porté atteinte à
plusieurs droits humains et accru les inégalités sociales.  La liste des dommages de l’austérité
pourrait tristement s’étendre sur des centaines de pages et les organismes
communautaires continuent d’en être les témoins, chaque jour, sur le terrain
 :

« L’arrivée d’un nouveau gouvernement amène généralement son
lot d’espérance. Mais force est de constater que les inégalités persistent et
que trop peu de mesures visent à améliorer les conditions de vie de la
population, alors que le Québec nage dans des surplus budgétaires estimés à
plus de 8 milliards de dollars
[2]», explique Marie-Andrée
Gauthier
, porte-parole de la campagne Engagez-vous
pour le communautaire
.

De plus, l’actuelle urgence
climatique ne fera que contribuer à approfondir ces problématiques, car ce sont
les plus vulnérables qui sont durement affectés-es, précisément à cause du manque de
soutien et de services publics. Les derniers épisodes de canicule en témoignent
douloureusement : les centaines de
personnes décédées étaient toutes dans le besoin, mais laissées à elles-mêmes
.

« Une société riche comme la nôtre ne devrait pas connaître de
telles tragédies : nous avons toutes les techniques et les connaissances
pour les prévenir! Mais pour un filet social fort, il nous faut des moyens. Car
aucune baisse ou crédit d’impôt n’est en mesure de régler ces
problématiques »,
précise Caroline Toupin,
porte-parole de la campagne Engagez-vous
pour le communautaire
.

Réinvestir
dès le prochain budget!

La seule solution consiste à redistribuer notre trésor
public
,
en réinvestissant massivement dans nos services publics, nos programmes sociaux
et dans les 4000 organismes
communautaires autonomes du Québec
dont les besoins de financement
supplémentaire à la
mission sont évalués à 460M$, d’ici 2022 :

« Bon an mal an, les organismes communautaires
autonomes demeurent des lieux de solidarité, de ressources et d’entraide. C’est
là où les personnes peuvent se rassembler et développer des moyens d’agir sur
les situations qui les concernent. Ce faisant, ces organismes sont de
véritables laboratoires démocratiques d’innovation sociale, qui
changent des destins pour le mieux, rétablissent la dignité des gens et sauvent
des vies, »,
explique Hugo Valiquette, porte-parole de la
campagne Engagez-vous pour le communautaire.

Les organismes communautaires
autonomes ont énormément écopé de l’austérité et des coupures. Beaucoup
de gens qui y travaillent sont épuisés, les conditions de travail se sont
dégradées, le roulement de personnel atteint des limites non viables, et des
groupes doivent constamment réduire leurs activités, quand ce n’est pas fermer
leurs portes.

« Il est grand temps d’arrêter d’appauvrir le filet
social alors que l’État nage en pleine richesse collective. Le gouvernement
doit agir dès le prochain budget 2020 pour améliorer les conditions de
vie de la population québécoise! »,
conclut Caroline
Toupin.

À propos de la campagne Engagez-vous
pour le communautaire

Engagez-vous
pour le communautaire est une grande campagne nationale de mobilisation qui,
depuis 2016, unit les différents secteurs de l’action communautaire autonome de
partout au Québec. Elle vise une société plus juste où les droits humains sont
pleinement respectés.

Concrètement,
nous réclamons au gouvernement qu’il soutienne adéquatement l’action
communautaire autonome (ACA) par l’augmentation de son financement et le
respect de son autonomie, tout en réalisant la justice sociale, notamment en
réinvestissant massivement dans les services publics et les programmes
sociaux.

Site Internet de
la campagne

– 30 –

Pour information :

Éliane
Legault-Roy

Relationniste

cell.:
514-692-4762

eliane@beteferoce.com

Liste des 35 organisations présentes
à la conférence de presse et ce qu’elles en disent :

Alliance
des maisons d’hébergement de 2e étape pour les femmes et enfants victimes de
violence conjugale

Le gouvernement a la
responsabilité de protéger les femmes en danger. Il doit financer de nouvelles
places d’hébergement en violence conjugale.

  • Gaëlle Fédida, Coordonnatrice aux dossiers politiques

Association
des groupes d’intervention en défense des droits en santé mentale du Québec
(AGIDD-SMQ)

Plusieurs organismes de promotion, de
vigilance et de défense des droits en santé mentale ont été écartés de tout
rehaussement, bien qu’ils aient vu les demandes individuelles et de membership
exploser. C’est une entrave importante à la réalisation de notre volet de transformation
sociale.

  • Doris Provencher, Directrice générale

Association
québécoise des centres communautaires pour aînés
(AQCCA)

Il faut que nos
gouvernements réinvestissent en urgence dans le filet social. Particulièrement
auprès des organismes communautaires qui soutiennent, par leurs actions, la
participation des citoyens-nes au bien-être de la population. À titre
d’exemple, les Centres communautaires pour aînés-es, des milieux de vie créés
par, pour et avec les aînés-es, sont des lieux d’appartenance significatifs
qui, dans une approche préventive, favorisent l’inclusion sociale et
participent activement au maintien dans la communauté des personnes aînées qui
ont beaucoup à offrir à la société québécoise.

  • André Guérard, Directeur général

Coalition des
organismes communautaires de lutte au VIH-Sida
(COCQ-Sida)

En 2020, de nombreuses personnes sont privées d’accès à des
ressources, à des soins de santé et des programmes sociaux : personnes
utilisatrices de drogue, celles aux prises avec des troubles de santé mentale,
en situation de handicap, personnes issues de l’immigration, en situation de
vulnérabilité économique, personnes trans, etc. Les coupures frappent toujours
de plein fouet ces populations. Alors que le trésor public est maintenant garni
de milliards de surplus, il est urgent de réinvestir massivement dans les
organismes communautaires, les services publics et les programmes sociaux!

– Ken Monteith, Directeur général

Confédération
des organismes familiaux du Québec
(COFAQ)

Dans les deux
derniers mois, deux commissions créées par le gouvernement actuel et chargées
d’analyser des questions liées à la famille – la Commission spéciale sur les
droits des enfants et la protection de la jeunesse et le Comité-conseil Agir
pour que chaque tout-petit développe son plein potentiel – ont
recommandé un financement accru pour les OBNL soutenant les familles. Pourquoi?
Parce qu’un grand nombre de familles s’appuient sur les organismes
communautaires pour améliorer leurs conditions de vie et celles de leurs
proches.

  • Marie Simard, Directrice générale

Coalition des Tables régionales
d’organismes communautaires
(CTROC)

Les retombées sociales et économiques de l’action des organismes
communautaires autonomes sont connues et reconnues, c’est pourquoi, il est
impératif que le gouvernement investisse dans le financement à la mission
globale. En faisant le choix de financer adéquatement les organismes, c’est la
démocratie, la participation sociale, l’éducation populaire et la prévention
qui seront renforcées dans les communautés de partout au Québec.

  • Hugo Valiquette,
    Co-porte-parole

Comité
social Centre-Sud

Confédération
des organismes de personnes handicapées du Québec
(COPHAN)

Le gouvernement doit financer adéquatement les activités visant à permettre aux personnes ayant des limitations fonctionnelles de participer à la vie associative à l’aide des mesures d’accommodements nécessaires. L’action communautaire autonome doit inclure la participation de toutes et tous à la vie associative des organismes.

  • Francine David, présidente par intérim

Fédération
des centres d’action bénévoles du Québec
(FCABQ)

Fédération
des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec
(FAFMRQ)
:

La Fédération des
associations de familles monoparentales et recomposées du Québec et ses membres
sont fiers-es de faire partie de la campagne Engagez-vous pour le
communautaire! Les organismes qui accueillent au quotidien les familles
monoparentales et recomposées doivent impérativement être reconnus dans leur
spécificité et financés à la hauteur de leurs besoins! C’est pourquoi le
prochain budget du Québec devrait leur assurer un financement annuel de 200 000
$ pour exercer leur mission.

  • Sylvie Lévesque, Directrice générale

Fédération
québécoise pour le planning des naissances
(FQPN)

Les groupes communautaires ont développé une
précieuse expertise en éducation à la sexualité et il est primordial de leur
donner les moyens financiers pour que cette expertise profite à toute la
population. L’avortement est un droit fondamental pour qu’existe une réelle
égalité entre les genres. C’est pourquoi la FQPN défend l’accessibilité à des
services pour tous.tes partout à travers le Québec.

  • Mariane Labrecque,
    Co-coordonnatrice porte-parole

Front
régional d’action communautaire autonome (FRACA) de Montréal 

Parce que, depuis des années, on nous fait croire qu’il faut se serrer
la ceinture alors que les surplus s’accumulent et ne servent pas la population
québécoise, encore moins les plus démunis-es et marginalisés-es d’entre nous.
En prévision du budget 2020, nous vous avons à l’œil M. Christian Dubé,
président du Conseil du trésor ; nos besoins sont urgents et nos attentes sont
élevées.

  • Julie Corbeil, TROVEP Montréal
  • Louis-Frédéric
    Verrault-Giroux, RACOR en santé mentale

Ligue
des droits et libertés

La LDL appuie la campagne Engagez-vous pour le communautaire car les
groupes communautaires jouent un rôle indispensable au Québec. Outre le fait
qu’ils interviennent sur des droits précis (droit au logement, à un niveau de
vie suffisant, à des conditions de travail décentes, à la santé, etc.), ils
constituent un contrepoids majeur aux dérives de nos gouvernements, qui
n’hésitent pas à remettre en question les droits humains sous des prétextes
soient idéologiques, tantôt d’identité et de malaises sociaux, ou d’efficience
et de performance économique. Le gouvernement doit cesser de jouer ce refrain
et financer davantage l’action communautaire autonome pour une société plus
juste et égalitaire.

  •  Eve-Marie Lacasse, Porte-parole

L’R des Centres de femmes

Après compilation de près de 5000 réponses sur son « calculateur
de travail invisible
»,
L’R des centres de femmes du Québec estime que les Québécoises effectuent en
moyenne 26,5 heures de travail invisible par semaine. La quantité de travail
invisible réalisée par les femmes est directement proportionnelle à
l’effritement du filet social par les politiques néo-libérales. Couper dans le
filet social, c’est augmenter la pauvreté des femmes et des enfants!

  • Diane Messier, Présidente

Mouvement autonome et solidaire
des sans-emplois
(MASSE)

Plus de 30 ans de néo-libéralisme ont mis à mal les droits des
travailleurs et travailleuses. Le MASSE s’implique dans cette campagne car il
est plus que temps de réinvestir dans le filet social et de mieux soutenir les
organismes de défense des non-syndiqué.es.

  • Sylvain Lafrenière, Coordonnateur

Mouvement
d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec
(MÉPACQ)

Le MÉPACQ s’engage pour le communautaire parce que nous croyons
fortement à la mission de transformation sociale des organismes communautaires
et nous attendons du gouvernement qu’il reconnaisse notre travail et nos
besoins financiers. Il est essentiel que le gouvernement Legault prenne des
mesures ambitieuses pour retisser notre filet social. Les quelques gains de la
dernière année sont loin d’être suffisants pour assurer les droits fondamentaux
de toutes et tous et remettre sur les rails un projet de société plus juste.

  • Valérie Lépine, Co-coordinatrice

Mouvement Santé mentale Québec (MSMQ)

Les organismes communautaires autonomes doivent être reconnus et
financés adéquatement par le gouvernement, car ils sont l’un des poumons de
notre société. Ils représentent et oxygènent la communauté et défendent les
droits sociaux.

  • Renée Ouimet, Directrice générale

Parrainage civique de Montréal

Le Parrainage civique de Montréal s’engage dans la campagne:
«Engagez-vous pour le communautaire». Pour améliorer la qualité de vie des
personnes ayant une déficience intellectuelle, nous avons besoin d’un soutien
financier plus important de la part du gouvernement dans le communautaire et
les programmes sociaux.

  • Hélène Lokoka, Directrice générale

Regroupement des Auberges du coeur du Québec
(RACQ)

La situation du personnel se dégrade constamment. L’an dernier, pour
l’ensemble des membres, il y a eu un taux de roulement du personnel de 39%. 27%
des postes en intervention ont moins d’un an d’expérience. Une ressourcea subi
17 départs pour une équipe de 13 personnes, essentiellement en raison des
conditions salariales et de travail. Celles qui restent s’épuisent. Encore une
fois, le travail féminin (plus de ¾ des équipes d’intervention) n’est pas
reconnu à sa juste valeur.

  • Rémi Fraser, Coordonnateur des dossiers politiques

Regroupement des cuisines collectives du
Québec
(RCCQ)

Se procurer une
diversité d’aliments sains demeure largement inaccessible pour un grand nombre
de familles québécoises qui n’ont d’autre choix que de se tourner vers les
organismes communautaires. Victimes d’un important sous-financement, ces
organismes peinent malheureusement à leur venir en aide : roulement de
personnel, conditions de travail précaires, locaux délabrés, budget insuffisant
: il faut que ça cesse !

  • Jocelyne Gamache, Coordonnatrice

Regroupement des groupes populaires en
alphabétisation du Québec
(RGPAQ)

Après des années
d’austérité libérale, le gouvernement a accumulé dans ses coffres un surplus
budgétaire sans précédent équivalant à plusieurs milliards de dollars. M.
Legault, votre gouvernement a les moyens d’investir dès maintenant pour réduire
la pauvreté et les inégalités. Engagez-vous pour le communautaire et pour la
justice sociale!

  • Tania Hallé, Responsable à l’animation et à la mobilisation

Regroupement des maisons de jeunes du Québec
(RMJQ)

Offrant aux jeunes à travers l’ensemble du Québec des milieux de vie
sécuritaires d’écoute, de soutien et d’accompagnement, les maisons des jeunes
accompagnent quotidiennement des milliers d’adolescents et d’adolescentes dans
une démarche de prévention et de participation citoyenne. Mais tout comme des
centaines d’organismes communautaires autonomes jeunesse au Québec, elles
souffrent d’un manque criant de financement. Un réinvestissement massif est
aujourd’hui nécessaire de la part du gouvernement pour nous donner les moyens
de réaliser pleinement notre mission, qui joue un rôle clé dans le filet social
du Québec.

  • Nicholas Legault, Directeur général

Regroupement des maisons pour
femmes victimes de violence conjugale
(RMFVVC)

Les maisons pour femmes victimes de violence
conjugale sont à bout de souffle. Avec les budgets dont elles disposent actuellement,
elles n’arrivent plus à recruter et à retenir le personnel nécessaire pour
offrir tous les services dont les femmes et les enfants victimes de violence
conjugale ont besoin pour échapper à cette violence.

  • Louise Riendeau, Coresponsables des dossiers politiques

Regroupement des organismes communautaires
québécois pour le travail de rue
(ROCQTR)

Le Regroupement des organismes communautaires
québécois pour le travail de rue est fier de se joindre aux 4000 groupes
représentés pour s’engager dans la campagne. Nous souhaitons collectivement
faire progresser la situation financière de nos organismes membres afin de
faciliter leur réalité et ainsi assurer la pérennité des travailleurs et
travailleuses de rue puisque leur efficacité passe par leur longévité.

  • Geneviève Morissette, Représentante

Regroupement
des organismes en défense collective des droits
(RODCD)

Malgré les rehaussements obtenus dernièrement grâce aux importantes
mobilisations des dernières années, les besoins de consolidation demeurent encore
très importants pour l’ensemble des groupes en défense collective des droits.
Le RODCD revendique les sommes supplémentaires nécessaires pour répondre
adéquatement aux besoins et permettre aux groupes en défense collective des
droits de remplir pleinement leurs missions.

  • Marie-Andrée Gauthier, vice-présidente du RODCD

et coordonnatrice du Réseau des
Tables régionales

de groupes de femmes du Québec
(RTRGFQ)

Regroupement des organismes
communautaires autonomes jeunesse du Québec
(ROCAJQ)

Regroupement des ressources
alternatives en santé mentale du Québec
(RRASMQ)

Alors que les besoins en santé mentale n’ont
jamais été aussi criants, le RRASMQ souhaite réitérer l’importance d’agir
ambitieusement sur deux volets. Il faut évidemment rehausser le financement à
la mission des organismes d’action communautaire oeuvrant notamment en santé
mentale mais, pour réellement faire une différence, il faut également
réinvestir dans les programmes sociaux et le réseau public de manière à agir en
amont pour offrir de meilleures conditions de vie à tous et à toutes.

  • Jean-Pierre Ruchon, Coordonnateur

Regroupement
québécois du parrainage civique
(RQPC)

Le Regroupement québécois du parrainage civique s’engage dans la campagne
pour que ses organismes qui œuvrent pour faire une différence dans le quotidien
de milliers de québécois ne le fasse plus dans l’indifférence totale du
gouvernement.

  • Loc Cory, Directeur général

Réseau québécois des OSBL
d’habitation
(RQOH)

Le Réseau québécois des OSBL d’habitation estime
qu’il y a encore beaucoup de chemin à faire pour obtenir une véritable
reconnaissance et un financement adéquat des organismes communautaires
autonomes, particulièrement pour les organismes œuvrant dans le secteur de
l’habitation communautaire. Ensemble, nous devons poursuivre nos actions!

  • Richard Foy, Directeur général adjoint

Réseau
québécois pour l’action communautaire autonome
(RQ-ACA)

Pour un filet social fort, il nous faut des moyens. Il est grand temps
d’arrêter d’appauvrir le filet social alors que l’État nage en pleine richesse
collective. Le gouvernement doit agir dès le prochain budget 2020 pour
améliorer les conditions de vie de la population québécoise.

  • Caroline Toupin, Coordonnatrice

Regroupement des organismes communautaires
des Laurentides (ROCL)

Le Regroupement des organismes communautaires des Laurentides (ROCL)
s’engage dans la campagne Engagez-vous pour mettre en lumière la situation
critique qui perdure pour les organismes communautaires en terme de rattrapage
financier afin de soutenir convenablement leur mission. Le gouvernement doit
prévoir dans son budget 2020 un réinvestissement majeur dans les services
publics et les programmes sociaux, en plus de soutenir adéquatement les
organismes communautaires en conformité avec la politique d’action
communautaire.

  • Farah Wikarski, Agente de liaison et de développement

Table des regroupements provinciaux
d’organismes communautaires et bénévoles
(TRPOCB)

Les besoins sont criants pour les 3000 groupes communautaires en santé
et services sociaux. Il est indécent de voir les groupes s’appauvrir et les
inégalités s’approfondir alors que nous avons plus de 8 milliards de surplus
budgétaires. Il faut dès maintenant hausser le financement du milieu
communautaire, mais aussi des services publics et des programmes sociaux.

  • Mercédez Roberge, Coordonnatrice

Table nationale des Corporations de
développement communautaire
(TNCDC)

Le mouvement communautaire aura un rôle crucial à jouer dans le
développement de nos communautés, afin que celles-ci puissent répondre
adéquatement aux défis qui les attendent. Afin que les organismes
communautaires continuent à être des vecteurs d’innovation sociale, il est
primordial que le gouvernement du Québec les soutienne adéquatement.

  • Martin Boire, Président

Table
régionale des organismes communautaires de Lanaudière
(TROCL)

Union
des consommateurs

Dans le document 10 milliards $ de solutions de la Coalition Main rouge,
nous démontrons que nous avons les moyens d’assurer un financement adéquat des
groupes communautaires, de nos services publics et de nos programmes sociaux.
Un tel financement n’est pas un luxe, il est essentiel.

  • Paul Cérat, Chargé de communication


[1] Liste des organisations participantes et
citations ci-dessous

[2] Radio-Canada.
(2019, 21 juin) Surplus de près de 8
milliards à Québec,

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1194959/surplus-quebec-budget-finances-publiques-ministre-eric-girard